mercredi 10 janvier 2024

L'ANNEE 2023 AU PARC NORD -PAUL LORIDANT DES ULIS : LES FAITS MARQUANTS.

                                          * L'ANNEE DES ECUREUILS:  

   Dès le mois de février, la présence de 2 écureuils avait été repérée dans le bois qui jouxte celui-ci, puis à l'extrémité est de ce bois , du côté de la résidence Les Vignes de Bures. Les photos ci-dessous de l'un d'eux ont été prises le 7 mars lors d'une 4e rencontre:






Par la suite, à plusieurs moments de l'année, la présence d'un  ou plusieurs écureuils a été repérée par nos photographes soit à l'est du parc, à proximite du bois, soit à l'ouest , du côté du bassin rond ou au bord de l'allée du bras ouest de l'étang. On peut parler d'une présence fréquente d'écureuils au parc cette année.

                                             * L' ANNEE DU PIC NOIR.

                                   1e apparition au parc. 15 janvier.

Repéré pour la 1e fois au parc par Stéphanie Guédon.
Photo de Stéphanie.
Comme il est dans l'ombre , on ne voit pas sa calotte rouge.

28 AVRIL:
2e apparition du PIC NOIR .
C'est une femelle, car sa calotte rouge ne couvre pas toute la tête.
Photos: JMS.



Il a entrepris le creusement de la base d'un pin pour y chercher des larves ou des termites.Cela acheva de fragiliser l'arbre qui par la suite tomba un jour de tempête.

*Avril- mai :

UN 3e COUPLE DE BERNACHES FAIT SON NID AU PARC pour la première fois.
A partir de janvier, les oies du printemps précédent étaient de retour: après une présence instable en janvier d'un groupe de 9 à 11 oies comprenant le couple n°1 à l'est du parc ,  ainsi que du couple n°2 seul à l'ouest (bassin rond), ces deux groupes (le premier réduit à 8 individus) s'étaient installés durablement au parc en février. Le 31 mars, comme prévu,le temps des couvaisons approchant,les oies autres que les couples nidifiants devaient partir: étaient restés au parc le couple n°1 accompagné de l'oie veuve d'un ancien couple à l'est, et le couple n° 2 à l'ouest. 
Mais surprise: un 3e couple n'a pas quitté le parc à cette date et s'est installé au petit étang (dit de pêche). En avril, le couple a installé un nid sur une berge protégée de cet étang, et en mai deux petits sont nés . Malheureusement ils n'ont pas survécu pour des raisons obscures.

Le couple n°3 le 26 mai, avec ses 2 oisons. Pour la 1e fois, un 3e couple de bernaches avait des petits au parc nord. 

UNE ANNEE ASSEZ FASTE POUR LES NAISSANCES D'OISONS :
En effet, le couple n° 1, de retour au parc pour la 9e année, a eu 5 petits, et le couple n° 2, de retour pour la 6e année en a eu 3 (en 2022, seul le couple n°1 avait eu des petits, au nombre de 3).

Le couple n°1 et ses 5 oisons, nés le 2 mai. (Photo prise le 24 mai).

Le couple n° 2 et ses 3 oisons nés le 6 mai  (Photo du 24 mai).

*JUILLET: UNE BERNACHE MANQUE A L'APPEL !
Après la naissance des petits, les trois couples et leurs familles se regroupent, en général au bassin rond. Et bientôt d'autres oies (que nous appelons les "accompagnatrices", car elle viennent tenir compagnie aux familles jusqu'au départ de tout le monde qui a lieu dans les derniers jours de juillet) rejoignent le groupe familial. Cette année, le groupe familial comprenait 15 membres ( le couple n°1 + l'oie veuve qui les accompagnait + leurs 5 petits+le couple n° 2+ leurs 3 petits+ le couple n°3 (qui avait perdu ses petits); s'y ajoutaient 12 autres oies. L'effectif  total était de 27 oies. Or on a bientôt constaté qu'il manquait une des oies.


Comme on le voit sur la photo, le groupe ne comporte plus que 26 oies au lieu de 27.
Or un ou deux jours avant, un témoin semble-t-il digne de foi nous avait signalé avoir vu 3 jeunes frapper à coups de bâtons deux oies, il a même assuré avoir les avoir vus jeter les cadavres dans l'étang. Nous avons alors recompté les oies et constaté qu'en effet il en manquait... une seule cependant. En observant le groupe d'oies qui parfois se scindait en deux, le groupe familial d'un côté, les accompagnatrices de l'autre, il nous est apparu que l'oie tuée faisait partie du groupe familial. Espérons que l'oie morte ne soit pas un membre d'un des couples nidifiants qui reviennent au parc depuis des années. C'en serait fini de leur longue aventure au parc! Nous n'aurons la réponse qu'au début du mois d'avril 2024, quand seuls resteront au parc les couples nidifiants ...

*Début octobre :
LA BANDE DES QUATRE SE RECONSTITUE en automne !
A l'automne 2022, un groupe de colverts inséparables comprenant 3 mâles visiblement rivaux, dont l'unique colvert blanc du parc, et une femelle s'était formé; ils étaient restés ensemble pendant toute la période nuptiale (automne-hiver-printemps) et le groupe s'était dissous pendant l'été. Quelle ne fut pas notre surprise de constater qu'à l'automne 2023, au retour  de la période nuptiale, le groupe s'était reformé ! Depuis, ils sont de nouveau inséparables. Il existe sns doute de nombreux groupes de ce type. Celui-ci était plus facilement repérable à cause de la présence du colvert blanc.

Bien que les 3 mâles, tout en étant inséparables, restent rivaux, il semble que l'un des colverts classiques ait la préséance: il est constamment aux côtés de la femelle et semble accepté par elle. Le 2e classique est le plus audacieux quand il s'agit de disputer la femelle au précédent, mais il y renonce vite. Le colvert blanc, toujours un peu à l'écart, est le moins entreprenant des 3, même si parfois il se livre au rituel de séduction visant la femelle.

* Octobre-Novembre:
PASSAGES FREQUENTS DE GRANDES TROUPES DE BERNACHES SUR L'ETANG:
Nombreux allers et retours de grands groupes de bernaches en octobre (de 15 à 56 individus selon les cas ): ils restent quelques jours puis repartent. La composition des groupes et le nombre des individus varie chaque fois ( constaté grâce à la présence ou non d'oies à tête blanche dans le groupe - 3 oies de ce type différentes ont pu être repérées). Cela a continué de façon plus espacée en novembre, ceci jusq'au 24 novembre, apogée du phénomène, car on a compté ce jour là 82 oies! 


82 oies sur l'étang le 24 novembre !

A REMARQUER: ces groupes d'oies restaient pour l'essentiel sur l'étang, elles n'investissaient pas les berges, contrairement aux oies du printemps. Il s'agissait d'oies de passage, sans doute dans le cadre de migrations partielles automnales.

* 25 NOVEMBRE :

UN RAGONDIN AU PARC NORD !
C'est la surprise de la fin de l'année ! Sa présence nous a été signalée le 25 novembre par un promeneur. Il est de taille modeste (environ 40 cm) et pas du tout sauvage. Début janvier, il n'avait pas quitté le parc. Solitaire et se nourrissant de l'herbe du parc, il ne présente aucun inconvénient en ce lieu.

M; Ragondin fait sa toilette.

                                                              Le ragondin et ses dents orange.
                                       Elles contiennent du fer et elles rouillent, d'où la couleur            

                                                                             
 * 27 DECEMBRE: RETOUR AU PARC DES PREMIERES BERNACHES DU PRINTEMPS PRECEDENT AVEC 13 JOURS D'AVANCE:
Les couples de bernaches qui ont nidifié au parc le printemps précédent reviennent au parc au début de l'année suivante dans le même but, accompagnés sans doute de leurs anciens petits et parfois d'autres oies.
Et c'est un couple isolé qui joue les éclaireurs cette fois, visiblement le couple n°3 puisqu'il s'installe d'emblée au petit étang (lieu de nidification en avril de ce couple). 12 autres oies les rejoindront le 31 décembre, puis 4 autres le 1er janvier... La suite en 2024. Début 2023, les première oies n'étaient revenues que le 8 janvier.

Le couple éclaireur le 27 décembre.


 * AUTRES OISEAUX REPERES POUR LA 1e FOIS AU PARC:

* 15 JANVIER:

TARIN DES AULNES.

Mâle.

Femelle.
Repérés pour la 1e fois depuis longtemps par Frédéric Koessler , de passage au parc.
Photos: Frédéric Kessler.
Encore repéré le 11 février par Stéphanie Guédon.

* 3 FEVRIER:

  OIE DOMESTIQUE égarée sur l'étang assez brièvement (matin):

Repérée par Nathalie Crételle.
Photo de Nathalie.
On n'en avait pas vu sur l'étang depuis la disparition du couple d'oies disparu il y a qq années.

*3 FEVRIER:
UN FAUCON PELERIN AU PARC!
Repéré pour la 2e fois seulement au parc !

Photo: Stéphanie Guédon.

*8 FEVRIER:
ROITELET HUPPE.

Repéré pour la 1e fois au parc par Stephanie Guédon
Photo de Stéphanie.
Vu encore le 11 février.

*28 FEVRIER:
ACCENTEUR MOUCHET.

Repéré pour la 1e fois au parc par JM Sattonnay.
Photo: JM Sattonnay.

* 6 juin:
1er PIC MAR repéré au parc!

Photo: Frédéric Koessler.

* UN NID D'ETOURNEAU REPERE POUR LA 1e FOIS AU PARC !

Nous avons maintes fois repéré des nids de mésanges ou de sittelles torchepots, mais c'est la première fois qu'un nid d'étourneau a été repéré au parc, dans le tronc d'un des saules pleureurs . Juillet.

Une des sublimes photos que Frédéric Koessler a prises à l'occasion de sa découverte.

* DES CANARDS SAUVAGES RAREMENT VUS SUR L'ETANG :

.FULIGULE MILOUIN:
Ce canard sauvage plongeur est rare sur nos étangs. Un individu isolé y a fait un  petit tour bref à la mi décembre.

                                                       
   Photo 17 décembre.

. FULIGULE MORILLON :
Autre canard sauvage plongeur, isolé lui aussi. On a aperçu un individu sur l'étang le 2 juillet, puis de nouveau en décembre: il est resté alors 4 jours. Etait-ce le même les 2 fois?



 ET AUSSI :

* LES NAISSANCES AU PARC EN 2023 :

Le fait marquant:

AUCUNE NAISSANCE DE FOULQUES MACROULES EN 2023 !
Et ceci malgré la construction de nombreux nids. Certains ont été victimes des intempéries (noyés par la montée des eaux, refaits, noyés de nouveau ; dans d'autres cas la raison est mystérieuse: même non noyés, tous les nids ont été abandonnés finalement).

Le cheptel de foulques macroules ne s'est pas accru en 2023;

                                       . autres oiseaux des étangs: 
Colverts: encore de nombreuses couvées cette année, au moins 11 entre le 29 avril et le 17 juin. Souvent des couvées importantes de 8 à 11 canetons. Néanmoins , il y a beaucoup de pertes dans ces couvées. Le renouvellement du cheptel a été important !

Une des nombreuses couvées de l'année.

Gallinules (poules d'eau) : 4 couvées de 1 ou 2 petits seulement, au total 7 ou 8 petits. Année modeste.
Gallinule et son poussin.

Grèbes castagneux: 3 couvées (6 août, 11 août complétée le 14, 13 septembre) , au total 8 naissances. Modeste aussi. Deux couvées de 3, 1 couvée de 2.

Une des couvées de cet été.

                                                                 Grèbe castagneux ado.                           . Les autres espèces les plus présentes au parc:

* Une colonie de canards souchets , espèce de canards sauvages à fort bec, était présente comme chaque année à l'automne. L'effectif variait selon le moment. Ils se postaient le plus souvent sous les berges de la grande île, à distance de l'homme. Mais ils avaient tendance

Canard souchet mâle en plumage nuptial (novembre).

 aussi à se répandre sur le reste du grand étang. Ils ont quitté le parc le 15 décembre. Cependant quelques couples de passage ont été encore visibles par la suite. Pour la 3e fois, ils n'ont pas passé l'hiver au parc. Certains individus ont été aussi visibles sur l'étang début 2023.

* Le martin pêcheur fait épisodiquement un tour au parc, surtout du côté du petit étang.
Parmi les oiseaux de taille moyenne, le pic épeiche est apparu quelquefois (moins que certaines années), le pic vert a été présent toute l'année, cherchant le plus souvent sa pitance dans la grande prairie; le geai des chênes a été repéré a divers moments de l'année. Le merle noir cherche activement des vers au sol toute l'année. Les perruches à collier sont fréquemment présentes au parc.

Pic épeiche. 
Photo: Stéphanie Guédon. Janvier.

Couple de pics verts dans la grande prairie en avril.

Pour leur part, les grands cormorans ont été présents surtout jusqu'en mars, puis à partir de novembre 2 individus, parfois 3 étaient présents à l'extrémité est de l'îlot; ils pêchent dans le petit étang. Ils étaient alors partis pour passer l'hiver au parc. Tel ou tel héron était pérsent au début de l'année, puis ils étaient plutôt absents. Le parc a ensuite été fréquenté  dès la fin octobre par 3 hérons différents : un patriarche en plumage nuptial, un jeune, et un héron affligé d'un hameçon accroché au bec , venant du lac du mail à Orsay. Seul le grand héron bien emplumé s'est installé durablement sur les rives de la grande île notamment.
Le grand cormoran en plumage nuptial et son oeil vert.

Arthur, le héron "hameçonné" du lac du Mail à Orsay, a rendu visite au parc.

Le grand héron en plumage nuptial du parc cet hiver.

Les mouettes rieuses comme d'habitude sont parties au printemps et sont revenues à l'automne pour passer l'hiver au parc.

Mouette rieuse.

Concernant les petits passereaux, le ROUGE GORGE est présent toute l'année, et particulièrement visible en hiver. 

Rouge gorge en  janvier.

Les MESANGES (charbonnière, bleue, et plus rarement à longue queue) sont également très présentes. Les PINSONS DES ARBRES ne cessent de chercher leur nourriture au sol. La BERGERONNETTE DES RUISSEAUX est souvent visible aux alentours de l'étang. Le POUILLOT VELOCE est également assez visible surtout à la fin de l'été  et en automne. La SITTELLE TORCHEPOT etait moins présente qu'en 2022 ; le TROGLODYTE MIGNON  se fait voir de temps en temps. Enfin des oiseaux de passage comme l'HIRONDELLE RUSTIQUE constituent une belle surprise. D'autres espèces épisodiquement se montrent au parc. 


Hirondelle rustique au parc, 28 juillet..

Et bien sûr  pies et étourneaux ne cessent de fouiller la prairie pour se nourrir, les pigeons ramiers se sont fait plus discrets cette année , et les corneilles et le pigeons communs sont toujours à l'affût d'une bonne occasion alimentaire.

                                            * ET N'OUBLIONS PAS:

                                                La TORTUE DE FLORIDE.
4 à 5 individus ont été repérés. Elle hiberne quelque part dans l'île et réapparaît au printemps.

                                                          LES CRAPAUDS:
Il viennent se reproduire dans le bassin rond ou les étangs, et en juin des dizaines de minuscules crapauds nouveaux nés gagnent le bois voisin ; Attention à ne pas les écraser. 

Photo prise en juin par une promeneuse.

Et bien sûr les GRENOUILLES, qui  font résonner le parc de leurs  retentissants concerts 

Photos: JMS, Stéphanie Guédon, Frédéric Koessler, Nathalie Crételle.

Nous suivons au jour le jour la vie et l'évolution des oiseaux dans le groupe facebook: "J'aime le parc Nord des Ulis- parc Paul Loridant."

* A VOIR OU REVOIR aussi :
LES FAITS MARQUANTS DE L'ANNEE 2022 AU PARC NORD/
Il est interessant de comparer...

                    

            

                     

                    
             
                   

                                               
                                               

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