mardi 28 décembre 2021

EXTENSION DES ODEURS AU PARC NORD ET POLLUTION DE L'ETANG: LES REPONSES DES ELUS.

Nous reprenons ici les réponses que les élus ont apporté sur ces sujets dans le groupe facebook "J'AIME LE PARC NORD" le 28 décembre afin de les faire connaître plus largement. 

Eau trouble dans le bras ouest.

1) Qu'est-ce qui a été fait par la nouvelle municipalité concernant le problème ancien du BASSIN DE RECEPTION malodorant situé au sud ouest du parc?

Réponse de Sarah Jaubert:

" Comme l'a dit Mr Charron à notre arrivée, il l'a rappelé lors du live, le poste sur l'assainissement à la CAPS* n'était pas pourvu, la municipalité a donc fait pression pour que ce poste puisse l'être et c'est maintenant le cas. Dès notre arrivée nous avons demandé à ce que ce dossier soit réouvert, une étude avait été lancée par les services municipaux montrant des écoulements dans les eaux usées depuis plusieurs résidences de la ville, et en parallèle nous avons demandé une étude de coût sur plusieurs scénarios de Phyto épuration sur le bassin de réception des eaux pluviales au parc nord".

Donc (voir phrase surlignée par nous) : des écoulements depuis les canalisations d'eaux usées ont bien été détectés semble-t-il, et se seraient mêlés aux eaux de pluie du bassin de réception. D'où les odeurs dans le bassin de retenue?

* CAPS ou CPS : communauté Paris Saclay

2) Quelle est la cause de l'extension des odeurs à maintenant tout le parc, en concomitance  avec une pénétration de substances qui troublent l'eau des étangs?

Réponse de Sarah Jaubert:

"Suite à nos demandes, une vaste investigation sur les réseaux d'assainissement avait été engagée par la CAPS.
Ceux ci ont trouvé un énorme bouchon dans le réseau eaux usées, datant de plusieurs dizaines d'années, effectivement avec des graisses notamment.
Ce bouchon produisait un refoulement en contre haut des eaux usées jusque dans les canalisations d'eau pluviale des résidences (car celles ci ne sont pas équipées de systèmes anti reflux, ce qui est quelque chose à étudier pour éviter ce genre de problème à l'avenir).

Le bouchon a été évacué, et on a noté une augmentation des nuisances olfactives à la suite de cette opération. "

On croit donc comprendre: 1) Que la brusque augmentation des odeurs dans tout le parc est due à la récente opération de débouchage des canalisations d'eaux usées.L'effet devrait être provisoire.

2) mais aussi que ce refoulement des eaux usées dû au bouchon a pu contribuer aussi toutes ces années  à infecter les eaux pluviales, d'où l'odeur?

3) De nombreux poissons sont morts dans l'étang, est-ce lié au phénomène précédent?

D'après M. Charron, ce serait un autre problème: une pollution des eaux de pluie liée aux fortes pluies récentes.

"En arrivant au sol, l’eau de pluie va d’une part lessiver les surfaces sur lesquelles elle s’écoule et d’autre part éroder les matériaux de surface. Les contaminants peuvent soit être dissous, soit être fixés sur les particules entraînées par l’eau. L’augmentation de la concentration en polluants dépend de facteurs multiples : intensité de la pluie, importance des ruissellements, nature du matériau de surface, nature des activités sur ou à proximité de la surface, etc…"

Donc, non, cette pollution ne serait pas liée au pb évoqué dans les points 1 et 2. Elle se serait surajoutée au pb précédent.

Rappelons aussi que les eaux de pluie ramassent dans la ville toutes sortes de déchets  et les apportent dans lebassin de récupération , et une partie d'entre eux se retrouve dans l'étang. Peut-être pourrait-on aussi améliorer le système de filtrage des déchets pour éviter qu'ils se retrouvent dans l'étang.

4) Que reste-t-il à faire pour traiter le problème des odeurs récurrentes?

Réponse de Sarah Jaubert: 

" L'objectif actuel est de savoir si il y a effectivement des mauvais branchements ou non, suite à l'évacuation du bouchon géant qui impliquait des répercussions qui ont donc été normalement évacuées.
L'étude précédente donnait un état des lieux avec ce bouchon, toute la situation doit être réévaluée à présent.

Cette situation, une nouvelle fois date de plusieurs dizaines d'années, nous avons avancé depuis l'arrivée de l'équipe municipale et mené des actions jusque là jamais entreprises. Nous continuerons à communiquer sur l'avancée du dossier."

Donc l'évacuation du bouchon règle-t-il le problème ou non? (tout en l'ayant aggravé momentanément).

                                               ETAT DE L'EAU DE L'ETANG EN DECEMBRE:


    * NOUVELLE COMMUNICATION DE M.CHARRON dans le groupe J'AIME LE PARC NORD. 7/1/22.

bonjour,
La Ville en partenariat avec la CPS, chargée de la gestion des réseaux des eaux usées, travaille activement à résoudre la difficulté que nous rencontrons.
Des investigations nous amènent à penser que cette problématique aurait pour origine l'obstruction des canalisations, le trop plein se déversant dans le réseau d'eau pluviale pour finir dans le parc Paul Loridant.
Le diagnostic reste difficile à poser sans plans des réseaux parfois même sans connaissance de leur existence. C'est pourquoi, le bouchon qui existait semble-t-il depuis longtemps a pu être supprimé par un récent curage.
Si le service assainissement de la CPS pense avoir résolu le problème, reste néanmoins celui des eaux usées qui se sont déjà déversées dans le lac à l'origine des odeurs.
Le recensement actuel des réseaux mené les deux collectivités devrait aider à identifier et traiter les obstructions qui pourront survenir.
Nous envisageons d'assainir et de dépolluer  toute l'eau du lac, ce qui nécessiterait soit de la remplacer soit de la traiter à l'aide de technique phytosanitaire lourde.
Cette opération de plusieurs centaines de milliers d'euros reste très coûteuse.
La Municipalité reste attentive et attachée à la résolution de cette affaire pour continuer d'offrir à ses habitants le cadre de vie des plus qualitatifs.
Nous ne manquerons pas de vous tenir informé de l'évolution de la situation.
Bonne reception

2021 FUT LA GRANDE ANNEE DES BERNACHES AU PARC !

                                2021  fut la grande année des bernaches au parc Nord des Ulis !

Nos lecteurs savent que chaque année, depuis quelque temps, deux couples d'oies bernaches du Canada reviennent au parc vers la fin février pour y nidifier. Un premier couple est arrivé en 2015, et un second a adopté notre parc dans le même but en 2018. Jusqu'ici les couvées comptaient de 1 à 4 oisons, quand elles réussissaient. 

Mais en avril et mai 2021, nos deux couples ont créé l'événement !  

C'est le couple n°2 (arrivé en 2018) qui, le premier, à la fin du mois d'avril, a eu ses petits, au nombre inégalé de 7 ! En mai, le couple n° 1 à son tour a eu 6 oisons (mais en perdra malheureusement 1 peu après). Ces belles couvées ont été l'attraction des promeneurs et de leurs enfants. Ils ont réussi par bonheur à survivre (à une exception près) aux approches envahissantes de certains , ou encore aux chiens lâchés en dépit des règles du parc.

Oui ce sont bien les mêmes couples qui reviennent chaque année. On les identifie par le fait que chacun, en arrivant, s'empare du même territoire ( l'est de l'étang pour le couple n°1  qui fait son nid dans l'îlot proche du petit ponton, l'ouest de l'étang pour le couple n°2, qui nidifie lui sur la grande île). Rappelons aussi qu'un 3e couple depuis 2015 arrivait aussi au parc en même temps (son territoire était les abords du petit étang), mais qu'il n'a jamais eu de petits. En 2021, seule la femelle est revenue, on ne sait ce qui est arrivé à son compagnon. Cette oie veuve a essayé tant bien que mal d'accompagner le couple n° 1, par lequel elle a été plus ou moins bien acceptée selon les moments.

                            RETOUR EN IMAGES sur cette période faste pour nos bernaches:

                                    LA PREMIERE COUVEE (couple n°2)

                                              * 27 AVRIL: NAISSANCE DE 7 OISONS !





* 30 AVRIL:
Ils sont déjà l'attraction du parc...


REPAS EN FAMILLE :



*7 MAI:
La famille en alerte:

Juchés sur un rocher qui surplombe l'étang, ils sont prêts à sauter à l'eau en raison d'une menace.

Les petits sont réunis devant les parents, qui font un rempart de leurs corps.

Ils sont bien beaux, à 10 jours!

Traversée de l'étang encadrés par les parents.

*9 MAI:
abordage au bois de pins.




*16 MAI:
Les 7 OISONS font un tour de bassin. Ils ont 19 jours.



*18 MAI:
Sortie de bain... On s'ébroue...



*21 mai:
sur la rive nord. Agés de 25 jours.




* 25 mai:
quand les oisons s'intéressent aux nénuphars...




LA 2e COUVEE (couple n° 1):

                                              * 2 MAI: NAISSANCE DE 6 OISONS:




* 7 MAI: LE BONHEUR DANS LES PAQUERETTES:








 * 22 MAI : LES OISONS 3 SEMAINES PLUS TARD:
Ils ne sont donc plus que 5, mais ont déjà bien profité de l'herbe du parc...





UNE COHABITATION PAISIBLE ENTRE LES 2 FAMILLES...
Avant et pendant la couvaison, chaque famille reste sur son territoire et le défend. Mais quand les petits sont nés, la notion de territoire s'estompe peu à peu. Dès le 8 mai, on pouvait voir les 2 familles cohabiter, sans toutefois se mélanger. Ainsi les promeneurs purent avoir sous les yeux, dès ce moment, le spectacle  de 16 oies  au parc (4 adultes et 12 petits, l'oie veuve restant isolée au début). Habituées à l'homme, elles cohabitent très bien aussi avec lui, tout en restant sur leurs gardes en cas d'arrivée notamment d'un chien lâché...

8 mai: premier regroupement des 2 familles (rive nord).
On cohabite sans se mélanger.

16 mai : au bassin rond, leur lieu de rassemblement préféré. 

21 mai: aux abords du petit pont.

25 mai : sur la grande prairie.

   EN JUIN....
Tout ce petit monde continue à grandir...

2 JUIN:

Couvée de 7: à un mois et une semaine, un embryon de plumage adulte apparaît.

Couvée de 5: à un mois tout juste, ce sont encore des ados. 

1O JOURS APRES...
12 JUIN:
le plumage adulte des oisons de la couvée de 7 est pratiquement acquis.... Il a donc fallu environ 1 mois et 20 jours pour passer du bébé oison à l'apparence adulte. Mais les jeunes restent des jeunes, ils  continuent à pépier ...



C'est le moment où il commence à devenir difficile de distinguer les jeunes des adultes...

8 JOURS PLUS TARD:
18 JUIN.
Les oisons de la couvée de 5 ont à leur tour acquis le plumage adulte...

Et cela donne une belle troupe de 16 oies assez uniforme ! Elles ont tendance aussi à se regrouper plus, et il devient plus difficile de distinguer les 2 familles. On peut cependant voir à droite un groupe de 9 oies (couvée de 7 avec les parents), et à gauche un groupe de 7 oies (couvée de 5 avec les parents).

LE GROUPE D'OIES S'ELARGIT !
Dès le 20 juin, le groupe s'élargit: l'oie veuve, tenue à l'écart depuis la naissance des petits, va être à présent tolérée à proximité du groupe. Plusieurs oies adultes venues on ne sait d'où (3 cette année)  rejoignent le groupe et  vont maintenant accompagner les familles jusqu'à leur départ (celui-ci aura lieu dans la 3e semaine de juillet). C'est la même chose tous les ans  à l'approche du départ des familles, un peu comme si les nouvelles venues venaient les chercher.  

27 juin: cela donne  à présent une belle troupe de 20 oies !
on peut distinguer à droite un groupe de 8 oies ( vraisemblablement les 5 oisons, leurs parenbts, et l'oie veuve qui est associée à cette famille), et à gauche 9 oies ( les 7 oisons et leurs parents). Au fond, on distingue les 3 oies accompagnatrices récemment arrivées mais qui restent à l'écart.
 
JUILLET:
le groupe s'uniformise encore. Adultes et oisons se confondent bientôt.

13 juillet: un groupe d' oies toutes  identiques.

16 juillet: une belle armada sur l'étang.

22 JUILLET : LE GRAND DEPART !
A cette date, le gros de la troupe avait quitté le parc (comme chaque année à peu près au même moment) - exceptées les 3 accompagnatrices qui s'attardèrent encore 3 jours.

Photo des 20 oies prise le 19 juillet, 3 jours avant le grand départ.

Où vont-elles à cette date? On ne sait. Elles partent au moment où les jeunes sont devenus capables de voler. Il faut bien que les dits jeunes se servent de leurs ailes! Le plus probable est qu'elles se déplacent dans la région, seules les oies présentes en Europe du nord migrent vraiment paraît-il.

Si tout va bien, on les reverra toutes momentanément fin février. Puis les jeunes partiront vivre leur vie ailleurs, on ne les reverra plus. Seuls resteront les deux couples , qui entreprendront à nouveau de nidifier. L'oie veuve reviendra peut-être aussi. Rendez-vous au printemps prochain!