mardi 9 juillet 2019

MAI 2019 AU PARC NORD:


HOMOSEXUALITE CHEZ LES CANARDS AU PARC: eh oui, ca existe aussi chez les canards. Ce n'est pas la petite cane blanche à qui ce colvert faisait son affaire cet après midi, mais bien au canard blanc mâle. L'assaut est brutal, on pourrait croire que l'assaillant veut noyer sa proie (image 2). Cela s'apparente plutôt à un viol, car M. Canard blanc n'est pas consentant, si l'on en croit l'image 3 !!! 21/5/19.




On avait déjà remarqué que les INSEPARABLES étaient bien souvent 3 maintenant: Monsieur, Madame, et un certain Colvert avec lequel Monsieur aimait de temps en temps passer du temps, délaissant alors sa compagne. Rien ne prouve cependant que le gentil compagnon de Monsieur soit aussi l'agresseur de l'image. Cela peut être un autre canard

lundi 8 juillet 2019

AUTOPSIE D'UNE PRAIRIE - BILAN DE L'OPERATION PRAIRIE FLEURIE ET PROPOSITIONS . Juillet 2019.

Cette prairie, proche des ruches, avait été abondamment ensemencée par le groupe J'aime le parc Nord au printemps. En juillet, que constate-t-on ?
1) Deux espèces ont largement proliféré : une variété rouge ( à gauche du terrain), une variété bleue (à droite).
Ces deux variétés proviennent-elles de nos semis?
Rien n'est sûr.
Elles apparaissent en groupes ici et là dans la prairie, ce qui correspond à nos semis discontinus (car nous n'avions pas les moyens de préparer la terre sur toute la surface du terrain). Cependant, nous avons constaté que ces espèces sont parfois présentes ailleurs dans le parc, en moins grand nombre, et donc il est vraisemblable que ce sont plutôt des fleurs sauvages..


2) Pour ce qui est des espèces semées, c'est un échec: ici ou là, une fleur ou deux de quelques espèces ont réussi  à émerger, c'est tout.
Nos semis ont donc très peu pris.
Nous avions mis du terreau avant de semer les graines, mais sans doute trop superficiellement. En dessous, le sol était dur et donc peu propice au développement des fleurs.
Dans le jardin ou les jardinières de balcons de certains membres du groupe, les mêmes espèces ont prospéré: la terre en dessous était meuble.
Conclusion:
Nous n'avons pas les moyens humains et techniques pour travailler davantage la terre.
Obtenir une vraie prairie fleurie, il faut le reconnaître, paraît hors de portée pour nous.
3) S'ajoutent à ces fleurs des espèces de prairie qu'on trouve un peu partout dans le parc. Comme le terrain proche de la ruche a échappé à la tonte, on y voit des ensembles floraux absents par exemple de la zone voisine tondue.
Il suffit d'entrer un peu dans la prairie pour voir s'envoler toutes sortes d'insectes ailés, à commencer par des papillons assez nombreux.
En soustrayant le terrain à la tonte, nous avons donc au moins créé une zone favorable à la biodiversité.

4) Conclusion:
1- Je pense que nous devons renoncer à d'autres ensemencements en tant que groupe JLPN, car nous n'avons pas les moyens humains et techniques de travailler davantage la terre.

2- En revanche, nous nous sommes aperçus que ce terrain , autrefois voué à une prairie fleurie, avait un fort potentiel de fleurissement en matière de fleurs sauvages: nous avons été surpris d'y trouver de nombreuses orchidées sauvages (y compris un pied de sabot de Vénus qui n'a pas pu fleurir car malencontreusement rasé par la tondeuse); et par ailleurs centaurées et fleurs de chicorée sauvage y abondent (alors qu'elles sont peu présentes ailleurs dans le parc); des marguerites y poussent, et toutes sortes de fleurs sauvages de saison répandues aussi dans le parc, mais régulièrement victimes des tontes. De plus, il suffisait de s'avancer dans la prairie pour voir s'envoler toutes sortes d'insectes, papillons, bourdons ou autres.
Nous proposons donc que cette prairie proche des ruches soit sanctuarisée et vouée à la biodiversité. Sa présence à proximité des ruches le justifie aussi.
D'autre part, la présence des ruches fait que ce n'est pas un lieu forcément où s'attarder, ou pique niquer: des essaims s' y forment souvent, et il est arrivé à plusieurs d'entre nous d'être attaqués et même piqués par des abeilles que notre présence proche des ruches rendait agressives.

3) Nous pensons aussi que les services techniques devraient enrichir encore le potentiel de fleurissement du site en reprenant l'idée de la prairie fleurie: pourquoi ne pas y semer des vivaces, après avoir travaillé correctement la terre. Au moins , il n'y aurait pas à racheter des fleurs chaque année?

   *BELLE FLORAISON DE FLEURS ROUGES  (CENTAUREES ) A GAUCHE DU TERRAIN:
                               









                                     Des fleurs appréciées des papillons et autres insectes.

    *A DROITE DU TERRAIN, NOMBREUSES FLEURS BLEUES (CHICOREE SAUVAGE).

          Elles ont la particularité de se fermer le soir, on ne peut donc les admirer que le matin...









FLEURS AUTRES ISSUES DE NOS SEMENCES (présence ponctuelle):



Cas particulier :cette lysimaque a été non pas semée mais transplantée depuis son jardin par un des membres du groupe . C'est une vivace, et donc elle refleurira l'an prochain.

FLEURS DE PRAIRIE AUTRES:
Elles varient suivant les saisons.  En juin, on a encore des marguerites sans doute issues d'une ancienne prairie fleurie. En juillet, cette variété jaune est notamment très présente, comme partout dans le parc:



Ou celle-ci :


                                                                 * A VOIR AUSSI:
                                  L'HISTORIQUE EN IMAGES de l'action PRAIRIE FLEURIE.
                                  Cliquer sur:
                        https://jmsatto.blogspot.com/2019/04/reconstitution-dune-prairie-fleurie-au.html