Nous avons pu de multiples fois observer des hérons au parc Nord des Ulis, riche en étangs poissonneux: ils y sont très présents du printemps à l'automne, mais brillent par leur absence en hiver.
Ce bel échassier, au parc Nord, est apparu presque toujours solitaire: on a entraperçu un couple une ou deux fois seulement. En revanche, il a pu y avoir à certains moments jusqu'à 3 à 4 hérons , mais chacun à un endroit différent du parc.
Il fut un temps où l'on pouvait distinguer un ou deux "hérons du parc", postés de longues semaines toujours au même endroit, sur les rives est ou ouest de la grande île, et des "visiteurs", qui se posaient un peu n'importe où, et changeaient de place en fonction des besoins de leur pêche ou de la menace que constituait pour eux la présence humaine.
Certains individus, très occupés à leur quête de poisson, semblaient peu farouches, se laissant facilement approcher à quelques mètres .Cela a permis de belles observations.
A noter que le parc Nord n'est pas un lieu de nidification du héron, nous n'y avons vu à ce jour aucun nid ni aucune naissance.
Ce bel échassier, au parc Nord, est apparu presque toujours solitaire: on a entraperçu un couple une ou deux fois seulement. En revanche, il a pu y avoir à certains moments jusqu'à 3 à 4 hérons , mais chacun à un endroit différent du parc.
Il fut un temps où l'on pouvait distinguer un ou deux "hérons du parc", postés de longues semaines toujours au même endroit, sur les rives est ou ouest de la grande île, et des "visiteurs", qui se posaient un peu n'importe où, et changeaient de place en fonction des besoins de leur pêche ou de la menace que constituait pour eux la présence humaine.
Certains individus, très occupés à leur quête de poisson, semblaient peu farouches, se laissant facilement approcher à quelques mètres .Cela a permis de belles observations.
A noter que le parc Nord n'est pas un lieu de nidification du héron, nous n'y avons vu à ce jour aucun nid ni aucune naissance.
Au printemps, notre enthousiasme pour cet élégant oiseau s'est quelque peu modéré, quand nous avons découvert qu'il attrapait les poussins de foulques, poules d'eau, ou les canetons nouveaux-nés pour en faire sa pitance, au grand dam des pauvres parents qui tentaient désespérément, et hélas vainement, de l'en empêcher. Au printemps 2019, ce fut un véritable carnage dans la population de volatiles agressée!
Couple de hérons : il est rare qu'on aperçoive un couple dans nos parcs. Photo JMS, prise dans le parc de Morsang sur Orge.
EN SAVOIR PLUS:
Une silhouette très reconnaissable.
Le
Héron cendré , ainsi nommé à cause du plumage gris qui couvre son dos, est l'espèce de héron dominante sur les étangs et lacs d' Europe. Sa silhouette effilée se repère aussi fréquemment dans les prés, où il cherche d'autres proies que les poissons! Ce volatile " au long bec, emmanché d'un long cou", cher à La Fontaine, a en effet la particularité de se tenir très droit au repos.
Son plumage est donc gris , avec des parties noires . Il a des stries noires sur le cou, à l'avant. Il porte une crête de couleur noire qui descend sur sa nuque, et a le bec jaune. A la fin de l'hiver, apparaît le plumage nuptial: la huppe noire s'allonge, ainsi que les plumes présentes au bas du cou ou sur le dos. Le bec devient orangé, les pattes jaunissent. Il y a peu de différence entre les sexes, la femelle a des teintes moins vives que le mâle. Le juvénile a un plumage proche du plumage adulte non nuptial, mais plus terne. Le dessus du bec et les pattes sont sombres.
Son plumage est donc gris , avec des parties noires . Il a des stries noires sur le cou, à l'avant. Il porte une crête de couleur noire qui descend sur sa nuque, et a le bec jaune. A la fin de l'hiver, apparaît le plumage nuptial: la huppe noire s'allonge, ainsi que les plumes présentes au bas du cou ou sur le dos. Le bec devient orangé, les pattes jaunissent. Il y a peu de différence entre les sexes, la femelle a des teintes moins vives que le mâle. Le juvénile a un plumage proche du plumage adulte non nuptial, mais plus terne. Le dessus du bec et les pattes sont sombres.
Héron en février: le plumage nuptial est ici esquissé (huppe encore courte, début de pousse des plumes du cou, bec encore jaune). Photo: Anita Laurent.
Ici le plumage nuptial est spectaculairement développé (longues plumes au cou et sur le dos, bec orangé).Photo: JMS.
La silhouette effilée du héron (sans doute un jeune). Photo: JMS
Un prédateur efficace et impitoyable.
Le
Héron se nourrit principalement, on le sait, de poissons, et de batraciens.
Il
marche lentement dans les eaux peu profondes près des berges le bec pointé vers
le bas, prêt à attraper sa proie. A l'affût d'une proie, il peut aussi rester de longues minutes sur la berge d'un étang sans bouger, avant de jeter brusquement son bec en avant.
Lorsqu'il attrape un gros poisson il se sert de son bec puissant pour le transpercer et le secouer dans tous les sens, pour ensuite l' avaler en entier la tête la première ... de façon à ce que les nageoires du poisson n'entravent pas l'absorption de la proie. Malin!
Lorsqu'il attrape un gros poisson il se sert de son bec puissant pour le transpercer et le secouer dans tous les sens, pour ensuite l' avaler en entier la tête la première ... de façon à ce que les nageoires du poisson n'entravent pas l'absorption de la proie. Malin!
Mais il
se nourrit également de mulots, de campagnols, de rats qu'il trouve notamment dans les prairies.
Enfin, nous l'avons dit , il cède au printemps à la facilité en s'attaquant aux nouveaux nés de nombreux oiseaux des étangs !
Héron guettant sa proie au petit étang.Photo:JMS.
Quand le héron vit en collectivité.
. En fait, nous ne connaissons pas cela au parc Nord, mais le héron vit très souvent en grandes colonies, comme on peut le constater par exemple aux étangs de Saclay, où des dizaines de ce volatiles couvrent le même arbre.
Au moment de la reproduction, ils nichent dans des héronnières, qui réunissent des dizaines de nids dans les branchages des arbres, dans des zones humides au bord des lacs et étangs. Là les nids voisinent parfois avec ceux des cormorans notamment.
. En fait, nous ne connaissons pas cela au parc Nord, mais le héron vit très souvent en grandes colonies, comme on peut le constater par exemple aux étangs de Saclay, où des dizaines de ce volatiles couvrent le même arbre.
Au moment de la reproduction, ils nichent dans des héronnières, qui réunissent des dizaines de nids dans les branchages des arbres, dans des zones humides au bord des lacs et étangs. Là les nids voisinent parfois avec ceux des cormorans notamment.
Les liens du couple alors formé ne tiendront que le temps d'une nidification.
. Les hérons cendrés se reproduisent de Février à Juillet.
Colonie de hérons aux étangs de Saclay. Photo: JMS.
. Les hérons cendrés se reproduisent de Février à Juillet.
Leur
nid est fait de branchettes et de brindilles avec un fond garni de végétaux
fins, il est assez large et plat , relativement petit par rapport à la taille
de l'oiseau. Un nid peut servir plusieurs fois.
La
femelle pond entre 3 et 4 œufs de couleur claire. Les œufs vont être couvés
alternativement par les deux parents durant 25 à 28 jours.
Les bébés hérons quelques jours après leur naissance on un aspect assez comique avec leur duvet dressé sur la tête en forme de houppette.
Ils prennent leur envol une cinquantaine de jours plus tard et quittent le
territoire des parents vers 8 à 9 semaines.
Héron séchant ses ailes. Parc nord. Photo: JMS. Eh oui, il n'y a pas que les cormorans !
Avez-vous déjà vu voler un héron?
Le héron cendré replie le cou en vol de façon à équilibrer le poids du corps, les
pattes sont tendues vers l'arrière, ses ailes longues et larges apparaissent un
peu voutées.
Le
vol est ample, lourd et puissant.
Les hérons dans nos régions, même s'ils se déplacent d'un site à l'autre, ne sont pas migrateurs, contrairement à certains groupes vivant dans des pays situés au nord. Ils sont alors capables de voler sur de grandes distances.
Texte et recherches documentaires: Anita Laurent et JMS.
Photos: JMS et Anita Laurent.
Groupe J'AIME LE PARC NORD.
Les hérons dans nos régions, même s'ils se déplacent d'un site à l'autre, ne sont pas migrateurs, contrairement à certains groupes vivant dans des pays situés au nord. Ils sont alors capables de voler sur de grandes distances.
L'envol du héron. Photo: JMS.
Pattes tendues vers l'arrière, la grâce d'une ballerine! Photo: JMS
Héron en vol. Photo: JMS.
Héron en vol dans les couleurs du soleil couchant aux étangs de Saclay. Photo: JMS.
Photos: JMS et Anita Laurent.
Groupe J'AIME LE PARC NORD.
Bonjour, j'aimerais savoir avec quel type d'objectifs sont prises ces superbes photos ?
RépondreSupprimer300 MM pour certaines, sinon nikon 1000.
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