Les deux premiers nouveaux nés du printemps 2022 sont deux petits foulques macroules. Ils sont issus du premier nid construit cette saisons, à la pointe est d'un certain petit îlot du grand étang.
Les Ulis,une ville nouvelle...De nombreux batiments dont quelques tours ayant poussé comme des champignons dans un cadre rural...On a parfois de ces cités une représentation négative, je veux moi poser sur celle-ci un regard différent, en donner pourquoi pas une image...merveilleuse!
mardi 26 avril 2022
LES DEUX PREMIERS NOUVEAUX NES DU PARC NORD DES ULIS ( nés le 25/4/22) - SCENES DE FAMILLE.
lundi 4 avril 2022
COMMENT S'EST EFFECTUE LE RETOUR DES OIES BERNACHES AU PARC NORD DES ULIS EN 2022.
2 couples d'oies bernaches, l'un depuis 2015, l'autre depuis 2018, reviennent régulièrement en février au parc Nord des Ulis pour nidifier et avoir des petits (et un autre couple, apparemment stérile, revenait aussi jusqu'en 2020: sa femelle seule revient depuis 2021). Ils ont quitté le parc l'année précédente autour du 20 juillet avec leurs jeunes alors en capacité de voler et ont été absents donc automne et hiver jusqu'au début février. Nous avons voulu savoir exactement comment s'était déroulé ce retour en 2022, ce qui a nécessité une observation quotidienne de la présence au parc des groupes d'oies de retour.
Car les oies reviennent d'abord en groupe, ce qui laisse supposer que les couples reviennent avec leurs jeunes de l'année précédente, avant que ceux-ci, à l'approche de la nouvelle saison de nidification, quittent leurs parents et vont vivre leur vie ailleurs.
14 oies de retour.
Ainsi, le 1er février, un groupe de 14 oies était visible sur la grande prairie située au sud de l'étang. Si l'on admet l'hypothèse que les couples reviennent d'abord avec leurs jeunes de l'année précédente, déjà le compte n'y est pas. Car si adultes et jeunes de l'année précédente étaient tous revenus, on aurait dû voir sur la prairie 17 individus: la famille n°1 de 8 oies , formé d'un couple, de 5 jeunes, et de l'oie veuve qui reste attachée au couple depuis la disparition de son mâle; et la famille n°2 formée du couple et de 7 jeunes.Il manquait donc à l'appel 3 oies. 3 victimes peut-être, au cours des déplacements du groupe, d'un prédateur... ou d'un chasseur?
De plus, quand on examinait le grand groupe présent sur la prairie ce 1er février, on pouvait distinguer en réalité deux sous groupes, plus ou moins légèrement séparés. Les 14 oies ne se mêlaient pas indistinctement, on avait bien deux sous groupes de 7 oies, qui bien évidemment correspondaient à deux familles différentes. C'était le premier indice du retour des oies de juillet.
VIDEO:
Cliquer en bas et à droite de l'image pour l'agrandir:
On le voit encore plus nettement dans cette video... 1/2/22.
Deux sous groupes de 7 oies, cela signifie qu'il manquait une oie à la famille n°1 , et deux oies à la famille n°2 (2 jeunes sur 7 manquaient à l'appel pour cette famille).
Les deux groupes se séparent.
Assez vite, les deux groupes de 7 (donc les deux familles) se sont séparés.Les premiers jours de février, ils étaient parfois ensemble, parfois séparés. Et quand ils étaient séparés, un groupe restait dans la partie Est du parc, aux alentours de l'îlot où le couple n°1 d'habitude fait son nid, tandis que le second stationnait à l'ouest du parc, bien souvent à côté d'un certain bassin rond où le couple n° 2 avait ses habitudes. Donc tout se passait comme si chaque famille regagnait son territoire : l'est de l'étang pour la famille no1, l'ouest pour la famille n° 2.
Cette séparation géographique des oies était un nouvel indice qu'on avait bien affaire au retour des couples habituels du parc et de leur famille.
Une mobilité surprenante des oies en février/mars.
Mais de chaque côté, l'effectif ne cessa de varier selon les jours : du côté Est, dans les 15 premiers jours de février, il fut d'abord de 7, 8, ou 9 oies, puis de 11 à 15 oies selon les jours. A l'ouest du parc, on tomba à 5, puis 4 oies, une fois un retour à 7, mais bientôt le couple no 2 resta seul au bassin rond.
L'effectif total des oies présentes au parc changeait chaque jour, variant jusqu'à la mi février de 11 à 14 et même 15 une fois, puis baissant plus souvent par la suite.
Quand par exemple on avait 12 oies à l'est et 2 seulement à l'ouest (le 14/2 par exemple), on pouvait se demander si tous les jeunes du couple n°2 n'avaient pas tendance à se regrouper avec ceux du couple n°1, laissant leurs parents seuls au bassin rond. J'ai vu personnellement des oies quitter le couple de l'ouest pour rejoindre l'est du parc, et inversement certaines oies revenir de l'est à l'ouest, ce qui semblerait corroborer cette hypothèse. Le couple de l'ouest , dans ce dernier cas , chassait certaines nouvelles arrivantes (n'appartenant pas à sa famille?) , et en acceptait d'autres (ses jeunes?).
L'effectif changeant presque chaque jour, il y avait donc une grande mobilité chez ces oies (les jeunes?) et beaucoup d'allers et retours au parc, notamment de nuit d'après des personnes du voisinage qui les entendaient arriver le matin. On peut penser aussi que les groupes d'oies ramenaient avec elles d'autres oies rencontrées en chemin (d'où par exemple l'effectif de 15 oies au total le 20/2).
Mais le plus frappant est que ce retour au parc s'est passé de façon différente pour le couple no1 et le couple n°2.
On voit encore mieux cette mise à l'écart de l'oie veuve dans cette video.